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De l’amour

Bien que s’achève une année bien remplie d’horreurs et de déceptions, je garde espoir pour l’avenir.

Guerre en Ukraine, génocide en Palestine, ré-élection de Donald Trump… La montée de l’extrémisme, surtout de droite, mais aussi de la gauche identitaire un peu partout dans le monde (et en ligne!) me laisse pantois. Il peut être dangereux de simplifier et de ramener tout ça à une unique explication. Je me permets tout de même d’offrir une piste de compréhension: un manque d’amour.

Avons-nous collectivement oublié comment aimer? Ou plutôt, oublié d’aimer? On pose toujours un regard sur le monde à travers la fenêtre de valeurs avec lesquelles nous avons grandi. Même si je suis 100% athée aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de penser que l’enseignement catholique d’aimer son prochain est primordial. C’est un beau message qui m’a beaucoup influencé depuis ma jeunesse. La compassion, l’empathie; l’amour, quoi! La religion n’est pas nécessaire pour enseigner ces valeurs, mais peut-être qu’une génération de parents a failli à cette tâche, et nous en voyons les résultats aujourd’hui.

Cela ne peut durer. L’humanité a besoin d’amour, c’est pourquoi je garde espoir. Même si ce réflexe semble avoir été perdu pour une considérable fraction de notre génération, il ne fait aucun doute dans ma tête qu’un retour de balancier est dans les cartes. Je suis même encore assez jeune pour espérer en être témoin moi-même avant ma mort!

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